jeudi 31 décembre 2009

2000 - 2009













Quelques coupures de journaux, copies de différents courriers, proposition de loi etc.
en un mot le travail de l'association depuis plusieurs années
Notre tâche doit continuer avec vous tous et pour terminer la "fresque" de Jean-Claude COURALET qui relate une partie de notre histoire




Finissez bien 2009 et retrouvons-nous 2010

mercredi 23 décembre 2009

Bonnes Fêtes à tous



Madame Véronique Labbe, Présidente de l’association Notre Route et son Conseil d’Administration,




Vous souhaitent, à l’aube de l’année 2010, leurs meilleurs vœux pour vous et vos familles avec l’aboutissement de tous vos désirs et projets.







vendredi 18 décembre 2009

TONY GATLIF répond au journal le PATRIOTE

Copie de l'article avec ma réponse (qui n'est pas encore publiée)

"Liberté, le fil rouge de Tony Gatlif


vendredi 18 décembre 2009 / "le Patriote"

Tony Gatlif était la semaine dernière aux 22ème Rencontres cinématographiques de Cannes pour présenter devant une salle pleine son nouveau film Liberté. Déjà couronné par de nombreux prix au Festival des Films de Monde de Montréal, il reçut à Cannes le Prix du Public et le Grand Prix du jury. Avec ce film, le réalisateur français s’intéresse aux terribles massacres de la population tzigane durant la Seconde Guerre mondiale au travers de deux Justes dans la France en guerre du régime de Vichy. C’était un sujet qui lui tenait à cœur depuis très longtemps. Lors de sa présentation en salle, le film reçut une standing ovation longue et vibrante. Quelques minutes avant, nous avions eu la chance de le rencontrer.



C’est important pour vous de recevoir des Prix dans les Festivals ? Mes films ont souvent reçu des prix comme celui de la mise en scène à Cannes en 2004 pour Exil. Mais ce n’est pas important mis à part pour l’égo, pour la famille et c’est bien pour les grands-mères. L’important, c’est exister, de faire des films et de continuer à les faire. De lâcher des messages qui atteignent les gens ou pas. Mais quand on plante un même clou pendant 30 ans, croyez moi qu’il se plante.

Quelle est l’importance pour vous de Liberté ?

Ce film aura de l’importance en France et en Europe car c’est une partie oubliée de l’histoire. C’est dans ce sens que Liberté est important pour l’histoire française et pas que pour moi ni pour les Tziganes. Les Gitans ont souffert et maintenant, c’est fini, cela ne fera revivre ceux qui sont partis. Eux ne parlent pas de ce qui s’est passé mais du présent. A chaque fois, ils essayent de faire admettre ces 250 000 à 500 000 tziganes, gitans manouches qui furent exterminés par les Nazis et leurs alliés. Ce film essaye de l’expliquer, de montrer cette histoire car elle est inhumaine pour que la France et l’Europe reconnaissent ce qui s’est passé.

Peut-être qu’un jour, dans quelques années j’espère, on étudiera cela à l’école. Ce ne sont quand même pas des mouches, ce sont des êtres humains. On connait combien d’Indiens ont été tués, beaucoup de massacres du monde entier sont répertoriés. Mais pour les tziganes non. Ce film désire y contribuer car cela fait partie de notre patrimoine comme quand en 1930, 1940 ou 1950 dans un village français, une roulotte passait. Les enfants doivent se demander aujourd’hui, où sont ces roulottes évoquées dans les bouquins, souvent très folkloriques avec des bohémiens qui chantent, lisent les lignes des lignes de la main. Mais ici, ce n’est que du folklore.

Et c’est bien évidemment notre mémoire à tous. Pas seulement celles des victimes tziganes qui sont victimes. C’est très important que l’on reconnaisse ce massacre et que l’on ne le dénigre pas pour éviter que cela puisse recommencer

Ce film a-t-il été difficile à réaliser ?

Il fut dur à accoucher… à faire partir. Mais une fois lancé, cela allait. On savait comment éviter les pièges, notamment celui de l’accusation. Car il ne fallait pas arriver en tant que juge envers ceux qui ont fait ça. Nous n’étions pas là à l’époque et ce n’est plus l’heure du jugement mais celui de la reconnaissance et de la réconciliation. C’était dur de prendre de telles positions.

Vos deux personnages principaux sont des Justes... Pourquoi ? C’est grâce à eux que j’ai fait ce film car je ne pouvais par écrire un film sur l’histoire d’un massacre. Qu’est ce qu’il véhiculerait alors comme espoir ? Il me fallait donc deux personnages positifs qui donnent exemple et j’adore les Justes. Ces personnes en ont aidé d’autres qui n’étaient pas de leurs familles, de leurs racines, de leurs pays, au détriment souvent de leur propre vie mais aussi de celle de leurs enfants – je parle des Justes en 1940 – et qui ont aidé ces juifs ou ces gitans. Ils les ont cachés. Je trouve ça superbe de donner sa vie pour un autre que l’on ne connait pas. Ils savaient très bien que les Nazis pouvaient arriver à chaque instant et tuer toute leur famille. Dans tous vos films le fil rouge semble cette liberté d’ailleurs ? Oui, des Princes (1982) – et même avant - jusqu’à aujourd’hui, ce sont presque tous les mêmes films avec des sujets différents. Je suis comme un paysan qui sillonne sa terre. Il faut creuser dans le même sillon sans jamais faire de zigzag dans sa propre terre. Quand on est toujours dans sa trace, c’est qu’on a toujours des choses à dire et que l’on n’a pas fini de les dire.

Que pensez-vous du débat sur l’identité nationale ?

Je porte trois cultures : gitane, berbère, française. Elles ne se sont pas mélangées, elles se sont enrichies les unes avec les autres. Alors, je ne vois pas pourquoi on parle maintenant d’identité. Quand je vais présenter mon film aux Etats-Unis ou au Japon, c’est un metteur en scène français qui vient, pas un metteur en scène gitano-berbère. C’est un cinéaste français parce que j’ai la nationalité française et la culture française. Et j’en suis très fier mais je garde aussi la mienne, celle de mes ancêtres, celle de mon âme. Il est hors de question que je m’en sépare. Et c’est ce qu’ils veulent dire dans ce gouvernement avec leurs petits mots un peu perfides comme intégration. Ils veulent tout effacer comme pour les Bretons. « Vous ne parlez plus breton ou vous n’êtes plus français ». Non, non ce n’est pas possible, on n’effacera jamais notre culture. C’est avec elle que je fais des films.

Vous n’êtes donc pas communautariste ?

Pas du tout. Je suis quelqu’un qui aime le mélange et qui s’en enrichit. Je parcours le monde entier. Je fais des films en Roumanie, en Espagne, au Portugal. Latcho Drom (1993) est un film tourné dans dix pays. Et je m’enrichis des différences. Je suis très curieux dans un autre pays. Je m’y fonds complètement même si je ne parle pas la langue. Je suis heureux de voir les gens comme ils sont dans les cafés, dans les rues. Ca m’intéresse. Je ne suis pas quelqu’un de figé. Et eux, ils veulent en fin de compte donner une culture figée, une identité figée. Ca ne va pas. Ils se trompent.

D’ailleurs vos films ne sont pas vraiment figés, une chaleur et une vitalité surgissent à chaque image. Comment faites-vous ? Mes films sont à la fois très cadrés et très bordéliques et l’art est génial car il permet que les deux se côtoient. Les films très cadrés ou figés - et on en connait des cinéastes comme ça - sont terriblement froids. Au contraire, pour ressembler à la vie, il faut qu’ils soient aussi bordéliques car l’humanité est un grand bordel.

Les acteurs n’ont pas de marque au sol, et on fait peu de prises. S’ils veulent bouger, ils peuvent, on les suivra de toute manière avec la caméra. Il faut juste qu’ils soient authentiques, à l’aise, vrais et jamais faux. C’est comme la musique, j’amène doucement la situation à être vraie. Le tournage est cependant très cadré et quand je dis bordélique, c’est à propos de moi. Quand j’arrive le matin, je change d’avis, de scénario, de scènes. Justement, je me donne le droit de changer et d’avoir tort car un film on ne le fait qu’une fois.

Entretien réalisé par Julien Camy et Vicky Bérardi (Agora FM)"
http://www.le-patriote.info/spip.php?article3037#forum14596





Ma réponse

En tant que Présidente de l'association NOTRE ROUTE nous avons fait déposé une proposition de loi à l'Assemblée Nationale Nationale sous le n° 3714 en Février 2007.

Un an plus tard une proposition de loi était également déposée au Sénat



Nous avons été reçu à l'Elysée concernant la reconnaisance du génocide des gens du voyage.

Tous les politiques et autres admettent que cela c'est bien passé avec l'aide du gouvernement de l'époque VICHY.



Nous avons travaillé également avec la commune d'Arles (13) pour la pose d'une stèle aux abords du camp de SALIERS.

Seize années de combat, quelques pas mais nous n'avons toujours pas de date à NOUS pour nous recueillir.

Il est vrai que nous vivons le présent et avons du mal à revoir le passé mais ne laissons pas tous nos morts sans hommage ou d'autres (mon père) qui ont été déportés et non honorés.



Nous comptons sur tous pour que la reconnaissance du génocide des gens du voyage voit le jour



Photo du film "LIBERTE"

lundi 7 décembre 2009

Monsieur le Maire de BARSAC nous a répondu

copie :

"Bonjour Madame,


Eh bien non, quand on veut, on ne peut pas toujours…

Surtout lorsque vous êtes dans une commune aux 3/5ème inondables, et aux 3/5ème en zone AOC. Et qu’en plus il faut trouver 2000 m2 raccordable à l’assainissement et aux réseaux.

On peut surtout parfois refuser d’aborder un problème et d’y apporter une solution pour éviter de mécontenter quelques-uns. Ce n’est pas dans mon tempérament. Surtout quand il s’agit de trouver un endroit pour les gens du voyage qui viennent sur notre commune pour travailler dans les vignes.

Salutations à mon tour

Philippe MEYNARD
Maire de Barsac
Président de la CDC de Podensac"

LOI BESSON NON RESPECTEE PAR LES COMMUNES

Enfin quelques unes veulent se mettent en règle mais vont créer des tensions.

Aux actualités de 13 h, sur TF1, nous avons pu voir un reportage à BARSAC où les vignes ont obtenu un AOC pour le SAUTERNES.

Oui il FAUT QUE LES COMMUNES fassent les aires de stationnement mais il n'est pas logique ni juste de toucher au patrimoine.

Notre association a pourtant travaillé avec Monsieur BESSON à l'élaboration de la dite loi mais nous ne pouvons pas tolérer de telles actions car nous aussi nous souhaitons garder les valeurs des régions qui d'ailleurs donnent du travail saisonnier à grand nombre de nos familles.

Je viens d'envoyer un mail à Monsieur le Maire de BARSAC dont copie ci-dessous

"Monsieur le Maire,


Je viens de voir un reportage sur TF1 pour l'endroit choisi pour accueillir les gens du voyage

Très bien que vous ayez cette volonté, mais en tant que Présidente de l'association NOTRE ROUTE, association qui a élaboré avec Monsieur BESSON la loi du même nom pour nos aires d'accueil;

Je ne suis absolument pas d'accord avec vous de toucher au patrimoine pour faire ce terrain

D'autre part en prenant sur les vignes AOC vous allez créer un conflit entre les Rrom et vos populations

Nous pensons que vous avez d'autre endroit sans toucher aux vignes "quand on veut on peut"

Salutations

Mme LABBE V. dite Abuelita

Présidente association NOTRE ROUTE

Tél: 06.19.93.01.36"
 

samedi 5 décembre 2009

TELETHON 2009 Mon petit-fils y a participé







Mikaël a débuté depuis Septembre 2009 la BREAK DANCE et s'est produit aujourd'hui pour le Téléthon

Ci-dessous les photos



jeudi 3 décembre 2009

Histoire et vie des gens du voyage (suite)

Histoire ancienne des Indiens




Il est une habitude, celle d’appeler Indo-aryens les Indo-européens qui envahirent l’Iran et l’Inde. Mais pour simplifier, on peut appeler indiens ceux qui arrivent en Inde.

Leur société était divisée en trois castes :

- Les nobles ou « KSHATRIYA »

- Les prêtres ou « BRAHMANES »

- Les paysans et artisans « VARSHYA »

Les peuples qui étaient en Inde avant eux devinrent des esclaves ou « DASYA ». A cette époque il n’y avait pas encore de « Castes » comme il y en aura plus tard en Inde.

Les « KSHATRIYA » étaient des guerriers. Ils combattaient à cheval ou dans un char tiré par un coursier. Le cheval était sacré. Ils livraient aussi des combats à dos d’éléphant. Ils aimaient la musique, en jouaient, dansaient et chantaient volontiers. Ils s’occupaient souvent eux-mêmes de l’entretien de leurs armes et savaient travailler les métaux. Les femmes étaient parées de bijoux et beaucoup étaient souvent vêtues de soie.

Parfois les « KSHATRIYA » épousent des princesses venues d’autres peuples indiens, ainsi la population devient métisse.

Les « BRAHMANES » étaient les prêtres d’une religion aux rites assez complexes qui avait pour nom Hindouisme ou Brahmanisme. Les textes sacrés « VEDAS » se présentaient en d’immenses poèmes comprenant plusieurs milliers de vers, appris par cœur par les élèves pendant une vingtaine d’années. Certains « VEDAS », les plus anciens, semblent avoir été composés avant leur arrivée en Inde. Deux nouvelles religions importantes furent inventées à la fin de l’antiquité : le « JANAISME » et le « BOUDHISME ».

La langue était le « SANSKRIT ». Pour les Indiens c’était une langue sacrée et parfaite, comportant une conjugaison et aussi des déclinaisons comme en latin ou en grec.

A la fin de l’antiquité, alors que les Gaulois n’étaient encore que des barbares, les Indiens avaient de riches temples et de magnifiques palais. Ils étaient cultivés et avaient de bonnes manières. Leurs rois tel ASOKA étaient sages et tolérants. Les pays étaient en paix avec tous ses voisins. Les bateaux indiens exploraient l’océan indien Ouest en est allant de la terre d’Egypte à l’Ouest, jusqu’en Chine à l’Est.


Sanskrit

mardi 1 décembre 2009

Affaire Joseph GUERDNER

France Info


Invalidation d'un non-lieu pour un gendarme mis en examen pour "coups mortels aggravés"


01/12/2009-[19:21] - AFP

AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône), 1 déc 2009 (AFP) - La 20e chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a infirmé mardi l’ordonnance de non lieu rendue en août au bénéfice d’un gendarme qui avait tué un homme alors qu’il tentait de s’évader.



La cour d’appel a décidé le renvoi du gendarme devant une cour d’assises pour "coups mortels", sans préciser les motifs de sa décision. Joseph Guerdner, 27 ans, membre de la communauté des gens du voyage soupçonné d’agression à main armée et d’enlèvement, avait été interpellé en mai 2008 à la gendarmerie de Brignoles (Var). Au cours de son audition, il était parvenu à sauter d’une fenêtre. Le gendarme, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait alors tiré à sept reprises, l’atteignant par trois fois. Une ordonnance de non-lieu a été rendue le 19 août au bénéfice du gendarme, qui avait été mis en examen pour "coups mortels aggravés". L’avocat du gendarme, Me Lionel Escoffier du barreau de Draguignan, a déclaré à l’AFP qu’il apprenait "avec beaucoup de surprise la décision de la cour d’appel", indiquant qu’il allait "étudier l’opportunité d’un pourvoi en cassation." "Le gendarme qui est toujours présumé innocent, reste confiant dans la justice de son pays", a-t-il ajouté. Dans un communiqué, les avocats de la famille de la victime, Me Régine Ciccolini du barreau d’Aix-en-Provence et Me Jean-Claude Guidicelli, du barreau de Toulon, qui avaient fait appel de l’ordonnance de non lieu rendue au profit du gendarme, se sont déclarés "satisfaits".